Que sont-ils devenus ?

Publié le par bout de chou

Ces sportifs ont fait la Une des journaux il y a quelques années pour leurs exploits. Mais depuis qu'ils ont pris leur "retraite", que font-ils ?

 Stéphane Guivarc'h, Bernard Hinault, Mats Wilander, Edgar Grospiron... Ces sportifs ont fait la Une des journaux il y a quelques années. Mais depuis qu'ils ont pris leur "retraite", on en entend peu parler. Que font-ils maintenant ?

Jean-Pierre Rives

 
 
 
 

"Casque d'or" a fait les beaux jours du Stade Toulousain et de l'équipe de France de rugby, avec laquelle il a remporté deux Grand Chelem dans le Tournoi des VI Nations en 1977 et 1981.

Depuis sa retraite, en 1986, à quoi a-t-il consacré son temps ? A beaucoup de choses...

Du point de vue du rugby, il a été le co-créateur et sélectionneur des Barbarians français, club informel issu de l'équipe de France 1977. Son implication dans la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde en 2007 a aussi été déterminante dans le choix final de l'IRB. Il a notamment assuré le rôle de co-président du Comité d'organisation et a représenté la France lors de la cérémonie d'ouverture du Mondial au Stade de France.

 
 
 
 

Mais la reconversion de Jean-Pierre Rives est ailleurs. Après sa carrière dans le rugby, il s'est consacré à sa passion : la sculpture. Ce ferrailleur dans l'âme, inspiré par son maître et ami Albert Féraud (sculpteur de renom), joue avec le feu et tord le métal pour faire naître des œuvres contemporaines dans son atelier de Châtillon (Hauts-de-Seine). Sa première exposition date de 1990.

En septembre 2007, à l'occasion de la Coupe du monde de rugby, huit de ses sculptures étaient exposées sur les berges du Rhône à Lyon. Jean-Pierre Rives est aussi le créateur du Trophée Giuseppe Garibaldi, remis au vainqueur du match entre l'Italie et la France dans le cadre du Tournoi des VI Nations. Il a exposé ses œuvres partout dans le monde : Paris, Bruxelles, San Francisco, New York ou encore Sydney et Perth dans le cadre de l'exposition annuelle "Sculpture by the Sea".

 
 
 
 

Par ailleurs, Jean-Pierre Rives possède également un restaurant assez chic, "L'Ile", situé à Issy-les-Moulineaux, sur les bords de Seine, près de Paris. Jean-Pierre Rives avait aussi ouvert une adresse à Toulouse en 2006, "Le Bateau", mais le succès n'étant pas au rendez-vous, le restaurant a fermé ses portes courant 2007.

Enfin, l'ex-rugbyman a fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans "Vercingétorix : le légende du druide roi", aux côtés de Christophe Lambert en 2001.

 
 
 
 

Le joueur de tennis suédois a pris sa retraite en 1996, après s'être forgé un beau palmarès : 3 victoires à l'Open d'Australie, 3 à Roland Garros, 1 à l'US Open, 33 titres au total...

Et Mats Wilander a choisi de rester dans ce milieu qui lui a tant apporté. Il participe régulièrement à quelques tournois seniors (dont le Tournoi des Légendes à Roland Garros). En 2007, il est revenu sur le devant de la scène en France pour avoir entraîné brièvement Tatiana Golovin, puis Paul-Henri Mathieu. Mais après 9 mois de collaboration, le joueur français a remercié l'ex n°1 mondial. Mats Wilander est en revanche toujours le capitaine de l'équipe suédoise en Coupe Davis.

A titre personnel, il s'investit énormément dans la fondation Debra, qui récolte des fonds pour la recherche médicale. L'association vise à trouver des remèdes contre l'Epidermolysis Bullosa, une maladie génétique dont souffre Erik, le fils de Mats Wilander. Cette pathologie de la peau occasionne des lésions de l'épiderme (cloques sur les mains, les pieds...) L'ancien tennisman organise chaque année un gala de bienfaisance pour réunir des dons pour la recherche.

Enfin, on retrouve régulièrement les analyses du Suédois sur le tennis mondial dans les colonnes du quotidien sportif L'Equipe. Il y tient une chronique baptisée "L'œil de Mats Wilander".


 
 
 
 

Stéphane Guivarc'h a connu une fin de carrière difficile avec de nombreuses blessures. En 2002, il raccroche les crampons. S'ensuit une période noire : divorce, déprime... Le champion du monde 1998 va mal.

Michel, un ami d'enfance, va l'aider à sortir de cette mauvaise passe. En 2006, il lui propose un poste de commercial au sein de sa société, Tanguy piscines, située à Trégunc, près de Concarneau. Stéphane Guivarc'h accepte : "Au début, c'était plus pour m'occuper" confie-t-il à une équipe de reporters d'Envoyé Spécial. "Mais c'est un boulot intéressant. Chaque étape de la construction d'un bassin est intéressante".

Depuis deux ans et demi, l'ex-meilleur buteur du championnat de France se déplace donc en Bretagne Sud pour démarcher les clients. Et grâce à sa notoriété et son sens du commerce, la société a doublé son chiffre d'affaires la première année. "Il a fait décoller l'entreprise" explique Michel Tanguy.

Stéphane Guivarc'h est aussi depuis quelques mois consultant sur Foot +. Il commente, et plutôt bien, les matchs du FC Lorient, du Stade Rennais ou du FC Nantes.

Enfin, le dimanche, le Breton retourne sur les pelouses comme entraîneur de l'US Trégunc, club du Finistère dans lequel il a fait ses débuts. Avec l'ancien avant-centre des Bleus à leur tête, les joueurs de Trégunc ont accédé à la Division d'Honneur régionale en 2008. Il faut dire que depuis l'arrivée de Stéphane Guivarc'h, le stade de la Pinède affiche complet à chaque match. De quoi les motiver...

 
 
 
 

En 1992, Edgar Grospiron devient le premier champion olympique de ski de bosses à Albertville. Il a également été sacré 3 fois champion du monde (1989, 1991 et 1995) et a remporté à quatre reprises la Coupe du monde de la discipline (1990, 1991, 1992 et 1994).

Après son 3e titre mondial, en 1995, il prend sa retraite. Edgar Grospiron est alors âgé de 26 ans seulement.

Après avoir travaillé avec ses sponsors, puis avoir créé un site Internet sur la glisse, Edgar Grospiron accepte un mi-temps chez Salomon (au sein de la section Recherche et Développement) et suit une formation en parallèle en Management de la motivation, avec le CRECI, un organisme de formation spécialisé dans le développement de la performance.

En 2002, il crée son entreprise EDGE Motivation. Edgar Grospiron conseille alors les managers en transposant dans le monde de l'entreprise ce qui a fait son succès sportif. Conférencier, formateur et coach en motivation, il est désormais reconnu comme l'un des meilleurs dans son domaine.

Plus récemment, l'ancien skieur s'est beaucoup investi dans la candidature d'Annecy pour représenter la France dans la course aux Jeux Olympiques 2018. Nouveau succès puisque la ville savoyarde a été retenue par le Comité National Olympique et Sportif Français, aux dépens de Grenoble, Pelvoux et Nice.


 
 
 
 
 

Bernard Hinault reste l'un des plus grands sportifs français de l'histoire. Le Breton, originaire d'Yffiniac dans les Côtes d'Armor, a notamment remporté à 5 reprises le Tour de France (1978, 1979, 1981, 1982 et 1985).

En 1983, il est opéré du genou et doit déclarer forfait pour le Tour de France. Il profite de son temps libre et repère une ferme, à Calorguen, près de Dinan, qu'il achète.

Hinault prend sa retraite sportive en 1985. Il s'installe alors avec sa femme Martine (qui est la vraie chef d'exploitation agricole du lieu) dans la ferme de Lanjuinais pour se lancer dans l'élevage de vaches laitières. L'ancien cycliste est véritablement passionné par ce métier, et par les évolutions technologiques dans le secteur agricole.

En parallèle, il est salarié par la Société du Tour de France pour assurer un rôle de représentation lors des trois semaines de la Grande Boucle et durant quelques courses importantes, comme Paris-Nice. En 2006, il prend sa vraie retraite et s'investit moins dans la ferme. Mais, à 54 ans, il poursuit ses missions pour ASO, honore ses multiples invitations à droite, à gauche, et fait la promotion de ses livres. Sa femme confiait en juillet 2008 au JDD.fr : "Il n'est jamais là. Quand il revient, il fait du vélo !"

 

 
 
 
 
 

L'ex-champion du monde de Formule 1 continue à œuvrer sur les circuits. Mais seulement en Speedcar Series (championnat automobile nord-américian créé en 2008). Et alors qu'il avait participé aux 24 Heures du Mans en 2008 avec Peugeot (il avait terminé 2e), Jacques Villeneuve ne renouvellera pas l'expérience en 2009 puisque la marque aux chevrons lui a préféré Sébastien Bourdais.

Sinon, le pilote s'est lancé dans la musique en 2006 et a sorti son premier single. La chanson, intitulée "Accepterais-tu ?", est une demande en mariage à son amie. Ce titre un peu mielleux lui a d'ailleurs valu quelques moqueries de la part de Michael Schumacher ! L'album, lui, est sorti en mars 2007. Présenté comme un disque de "rock acoustique", "Private Paradise" comporte 4 chansons en français et 9 en anglais. Malheureusement pour le pilote, le succès n'est pas au rendez-vous : à peine 400 copies ont été vendues le jour de la sortie...
Heureusement, le Québécois considère la musique plus comme "un hobby". "Quand je pense à ma carrière, je pense toujours à la course automobile". Ses ventes d'album lui donnent raison : mieux vaut miser sur le sport !

Deuxième déconvenue en février 2009 pour Villeneuve : il a dû vendre son restaurant, "Le Newtown", situé dans le centre-ville de Montréal. Cette adresse huppée avait ouvert ses portes en 2001 mais était déficitaire depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

 
 
 
 

Le rugbyman français a pris sa retraite sportive en 1992. Mais il est resté dans le monde de l'Ovalie. D'abord en tant que président de la Ligue Nationale de Rugby, entre 1998 et 2008. Ensuite, comme président de son club de cœur le Biarritz Olympique depuis décembre dernier.

Mais Serge Blanco a diversifié ses activités. Il possède trois hôtels et une résidence de tourisme, dont l'institut de thalassothérapie à Hendaye, l'hôtel Serge Blanco Ibaia à Hendaye et le Château de Brindos à Anglet, ainsi qu'une ligne de vêtements à son nom "Quize Serge Blanco". La marque dispose de 60 franchises en France et de points de vente à l''île Maurice, à Saint-Martin et en Afrique du Sud.
Au départ, c'est Serge Kampf, président du conseil de surveillance de Capgemini et mécène du rugby français, qui lui a mis le pied à l'étrier en lui prêtant de l'argent pour que Blanco obtienne un prêt.

En mars 2009, Serge Blanco a été opéré d'une angioplastie de deux coronaires à la suite d'un léger malaise cardiaque. Mais le rugbyman est désormais prêt à repartir de l'avant...

d'après
l'internaute

Publié dans sport

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Aurôre, tu m'as oubliée, j'y suis pas ????
Répondre
B
<br /> <br /> mdr<br /> tu as vu ce que j ai fait pour la ronde hello kitty?<br /> <br /> <br /> <br />
C
on en apprends des choses tu n'as rien trouvé sur Dominique Rocheteau il a fait les beaux jours des verts en foot bonne soirée bisous
Répondre
B
<br /> <br /> peut etre que mon homme sait<br /> <br /> <br /> <br />