Jean Epstein : Dans quelle mesure l’enfant apprend-il en jouant ?

Publié le par bout de chou

 

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« Le jeu, c’est la vie de l’enfant ! » Selon Jean Epstein, il est évident que le jeu dépasse largement le champ du « ludique ». Souvent considéré comme superficiel, le jeu est en réalité profond, essentiel au développement individuel et social de l’enfant. Bien sûr le plaisir est le moteur du jeu, mais l’enfant joue tous les aspects de sa vie : ses préoccupations (jouer un rôle peut lui permettre de se libérer d’une situation familiale difficile), ses joies, ses peines, ses peurs (les monstres présents dans ses jeux imaginaires l’aident à les extérioriser) ... Le jeu est donc un formidable moteur du développement de l’enfant, et c’est peut-être ce qui le rend si fragile.
Très vite, comme les enfants le disent eux-mêmes, « c’est plus du jeu ! ». En effet, une erreur serait de penser qu’imposer un jeu à l’enfant va lui permettre d’apprendre. L’enfant ne joue pas pour apprendre, il apprend « par ce qu’il joue » nous dit Jean Epstein. Tous les jeux sont donc éducatifs, à condition qu’ils soient improvisés par l’enfant, et non imposés par une « norme » : l’âge, par exemple, ne doit en aucun cas être le critère de choix du jouet. L’essentiel étant de s’adapter aux besoins de l’enfant en fonction de son stade de développement, de sa vie, et cela indépendamment de son âge. Quelque soit le jouet, il est l’outil du développement de l’enfant, ce dernier l’alimentant avec ses sentiments et les évènements qui font sa vie …

Propos recueillis par Laure Dupont


http://www.magicmaman.com/,jean-epstein-dans-quelle-mesure-l-enfant-apprend-il-en-jouant,114,6146.asp

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