Observer les animaux en Camargue
La Camargue est une zone humide exceptionnelle au cœur du delta du Rhône, dont la biodiversité est protégée depuis 1970, grâce à la création du Parc naturel régional de Camargue. Le développement des infrastructures touristiques et industrielles menaçait en effet ce site fragile. Avec ses 86 000 hectares, le parc couvre ainsi 60 % de la surface du delta. Les espèces animales et végétales qui présentent un intérêt pour le patrimoine naturel sont inscrites dans des textes de protection et conventions internationales.
| Espèces emblématiques | A savoir | Où l'observer ? | Précautions | | |
Flamant rose | La Camargue héberge les seules populations nicheuses régulières de France. Sa morphologie et sa couleur particulière sont étonnantes et facilement reconnaissables. La Camargue abrite jusqu'à 30 000 individus en été. Nourriture : crustacés et algues | Dans les salines, notamment : Parc ornithologique du Pont de Gau, marais du Vigueirat. Au début du printemps, lorsque les flamants reviennent nicher ; en automne lors de la migration. | Même s'ils sont nombreux, les flamants apprécient peu d'être dérangés surtout lors de la nidification | |||
Cistude d'Europe | Tortue sauvage d'eau douce assez commune en Camargue. Elle est protégée en France car sa population a fortement diminué, notamment à cause de la concurrence la tortue de Floride et de la pollution des cours d'eau. Nourriture : insectes, alevins | Dans les marais et les canaux. En été, séchant au soleil ; l'hiver, elle s'enfouit sous la vase pour se protéger. | Les cistudes sont très vives et peuvent disparaître en un mouvement. La discrétion est de mise. | |||
Taureau de Camargue | Le taureau de Camargue est le seul qui soit encore considéré comme sauvage. Il est très lié dans cette région à la tauromachie ; les manades permettent de garantir la pérennité de l'espèce. Nourriture : herbe des pâturages | Dans les manades | Il vaut mieux éviter de s'approcher des taureaux sauvages ! | |||
Garde-bœuf | Souvent repérable sur la croupe des chevaux camarguais, cet oiseau qui niche en colonies s'est installé en Camargue dans les années 1950. Il se reconnaît à son allure gauche, son cou replié lui donnant l'impression d'être bossu. Il peut se confondre avec l'aigrette garzette. Nourriture : insectes, petits invertébrés, qu'il cherche près des taureaux ou chevaux | Dans les champs, les arbres (nidification) et les marais | ||||
Ragondin | Originaire d'Amérique du sud, il est introduit en Camargue dans les années 1950. Il est reconnaissable à ses grandes incisives orange. Nourriture : plantes aquatiques | Zones marécageuses, au crépuscule ou pendant la nuit | ||||
| Source : L'Internaute Magazine | |